(Calamité
La pathétique éconduite
Pleine de pensées hystériques
A décidé d’envoyer
A son bancal aimé
Cette déclaration enflammée.)
« Ah, mon Aimé…te souviens-tu ?
J’étais ton étoile,
Ton luisant anchois
Tu étais ma voile,
Mon poilu putois
Ravissant ton rachis
Des chansons de Lorie
Barbotant dans des bains
Des bassines à vaisselle
Je t’habillai en Merlin
De bleus sacs poubelle
Ah, mon Aimé…te souviens-tu ?
Quand je te liais au lit
D’une ficelle à rôti
Te faisais enfiévrée
Des gluants baisers
De poulpe énamouré
Et mes cris d’excitée
De Feuleuse affamée
Ravivaient réveillaient
Les hormones des vieux
Mérous amoureux
Se mêlant dans L’Adour…
Ah, miaule encore mon amour
Ah, mon Aimé… m’oublies-tu ?
Mon amoureux, mon bienheureux
Mon petit escargot tout baveux
Réponds-moi, je t’en supplie
Ôte ta peau salée, plissée de sal ami
Quitte ce boyau, carcan de viande hachée
Ne soyons plus fâchés, plus ennemis
Réponds à l’appel de ta Calamité
( Ps : Et s’il te plaît, entre-nous, plus de mots salaces
Non, je t’en prie, ne me traite plus de
… rascasse)
Signé : Calamité »
Tiré de mon recueil, Essaimer les essais, Edilivre 2010